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Ce long métrage produit et réalisé par Jean-Marie Poitevin (prêtre de la Société des Missions étrangères) était destiné à éveiller les vocations de missionnaires. La narration est assurée René Levesque. À la croisée des chemins est souvent considéré comme le premier long métrage de fiction québécois. C'est un film de propagande catholique vantant les mérites et les bienfaits de devenir missionnaire. À l'origine, le film n'était pas destiné à une carrière commerciale ; il fut projeté pendant une décennie dans les écoles, les salles paroissiales et ciné-clubs mais ne connut une véritable distribution dans les cinémas qu'en 1973, lorsque la Cinémathèque québécoise décida de montrer les copies qu'elle conservait. Tourné en Chine et au Québec, la valeur cinématographique d'À la croisée des chemins n'est évidemment pas mesurable tant le tout à l'air bricolé et rabouté de toutes parts ; en revanche, ce film présente un intérêt historique et sociologique indéniable. D'abord parce que les valeurs véhiculées : le collège classique, le directeur spirituel, les idylles naissantes, la grande décision ou le départ pour les missions sont autant d'images d'une certaine histoire du Québec. Ensuite, parce que les images de la Manchourie ou de la Chine de 1935 sont des documents d'archives importants et témoignent de l'action des missions étrangères du « pays canadien » de l'époque. À la croisée des chemins est aussi connu sous le titre 'Entre deux amours'.